Echappée de la faculté de Melbourne pour une année d'étude à l'étranger, elle s'installe au hasard à Oakland, dans la baie de San Francisco, et découvre qui elle est vraiment quand elle fait la rencontre ou de Jackson Philipps (Day Wave). Ce dernier devient le réalisateur de ses chansons, auparavant écrites à partir des fragments de son journal intime, désormais enveloppées par le soleil de Californie et une reverb parfumée que ne renieraient pas Diiv, Ride ou The Pain At Being Pure At Heart. Désormais entourée du label Marathon Artists (Courtney Barnett, Pond, Jagwar Ma), elle rassemble un ensemble de 12 titres, comme un recueil de poèmes qui capturent parfaitement le talent d'Hazel : un équilibre précieux entre lumière et mélancolie, naïve et consciente, toujours vraie.