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Le saxophoniste Michel Fernandez reprend son bâton de pèlerin avec cet album enregistré en mars 2020 avec ses fidèles compagnons Benoît Thévenot (piano), François Gallix (contrebasse), Nicolas Serret (batterie). Sans frontière fait la preuve que l'énergie, le plaisir de jouer et de créer ensemble ne font pas partie du passé. Les musiciens complices partagent l'intensité de ce jazz qui ne supporte pas la tiédeur.

Deux ans après un 1er album intitulé Il suffit d'y croire, celle que l'on qualifie de nouvelle "étoile" de la chanson française (référence à son nom de scène qui signifie étoile en japonais) présente son 2e opus. C'est dans le tourbus d'une tournée de plus de 140 dates à travers la France que naît cet album baptisé Sommeil levant. A présent âgée de 23 ans, Hoshi a su acquérir une maturité qu'elle met en exergue avec brio dans 14 nouvelles compositions qu'elle signe intégralement de son statut d'autrice-compositrice-interprète. Elle y aborde des thèmes plus personnels sur des mélodies résolument modernes, dans lesquelles on retrouve des influences tantôt plus urbaines, tantôt plus électroniques, sans trahir l'essence pop-rock qui lui a ouvert les portes du succès. Parmi ces 14 titres, Hoshi nous embarque dans un voyage coloré entre ses souvenirs d'enfance (SQY, Enfants du danger), ses blessures personnelles (Amour censure, Bouche de métro, Marche ou rêve), et ses premiers pas dans la vie d'artiste (Sommeil levant, Fais-moi signe).

Partout chez elle, et même dans l'air respiré, règne la musique. Dans un apparent bric à brac, les charmes surannés du passé côtoient des audaces inédites. Ici, John Carpenter rencontre les Gorillaz, des géants comme les Stones et Prince voisinent les méconnus Seed et Bobby Gentry. Johnny Cash marie sa voix roots aux loops synthétiques d'Aphex Twin et Les Specials troussent Nancy Sinatra dans un recoin aussi obscur que celui de la surf music et du dub, qui emplissent l'endroit de guitares claires et de basses grondantes.

La musique du groupe mélange techno gabber nineties, eurodance, musique de chambre et paroles décalées en français. Sur la mape monde de l'hystérie collective, Salut c'est Cool se situe quelque part entre Philippe Katerine, Sexy Sushy et Lenny Dee.

Le groupe tout droit venu de Mongolie a créé une hype autour de lui grâce aux vidéos qu'ils ont publiées début 2019. Leur approche très moderne du heavy metal se combine avec des chants gutturaux et des instruments traditionnels mongoles.

L'une des blueswomen les plus célèbres sur le circuit actuel. Elle a débuté sur la scène d'Austin dans les années 90 sur le fameux label Antone's Records. Enregistré à Austin, Texas avec le meilleur de la scène bluesrock locale, à savoir Billy Gibbons (des ZZ Top), Charlie Sexton (de chez Dylan) et le grand Jimmie Vaughan, cet album ne va pas manquer de vous faire fondre !

Plus de trente ans (!) après leur premier disque des dernières symphonies de Mozart, Frans Bruggen et l'Orchestre du XVIIIe siècle ont décidé de publier une nouvelle version de ces oeuvres contrastées et à la fois complémentaires dans la série The Grand Tour chez Glossa. Au cours de sa longue carrière à la tête de l'Orchestre du XVIIIe siècle, le maître hollandais a assidument fréquenté la musique du génie salzbourgeois dont les symphonies ont été fréquemment programmées en concert. Rien ne prouve que ces trois symphonies - K551 Jupiter, K543 en mi bémol majeur et K550, universellement connue comme "la 40e de Mozart" - aient été interprétées du vivant du compositeur mais elles font partie de ses oeuvres les plus connues. Frans Bruggen les revisite avec une fraîcheur qui semble éternelle, et qui imprègne ses derniers disques, toujours réalisés en concert : les concertos pour cor, pour violon, le concerto pour clarinette et le Requiem. Cet album des trois dernières symphonies de Mozart, en deux CDs enregistrés live a Rotterdam, témoigne de l'art unique de Bruggen équilibrant l'expressivité et la spontanéité requises par ces chefs-d'oeuvre de 1788.

Avec leurs lignes de guitare retentissantes et audacieuses, leurs rythmes saccadés, les Cumbia All Stars donnent un souffle nouveau aux vieux classiques, tout en créant de nouvelles mélodies qui restent fidèles aux racines de la Cumbia péruvienne. Ces anciens combattants sont des légendes vivantes de la musique - ils ont été les initiateurs de la cumbia dans les années 60 et au début des années 70, ont nourri sa flamme pendant plus de quatre décennies et maintenant se sont rassemblés, avec cet album, pour attiser avec enthousiasme les feux du phénomène cumbia.

The Cinematic Orchestra est de retour avec un album qui explore une question intemporelle mais devenue vitale en 2019 : que croire ? Jason Swinscoe, fondateur du projet, et Dominic Smith, collaborateur de longue date, se sont entourés de tout un panel d'artistes, mêlant d'anciennes connaissances à des contributeurs inédits : Moses Sumney, Roots Manuva, Heidi Vogel, Grey Reverend (vocaliste de Bonobo sur First fires), Dorian Concept et Tawiah (Mark Ronson, Kindness) et Miguel Atwood-Ferguson (Flying Lotus, Anderson Paak, Thundercat, Hiatus Kaiyote) du côté des cordes. L'artiste et photographe Brian "B+" Cross a travaillé, avec Swinscoe et Smith, sur le concept même de cet album mixé par Tom Elmhirst (David Bowie, Frank Ocean, Adele) aux légendaires Electric Lady Studios de Jimi Hendrix. Le visuel est quant à lui signé The Designers Republic (Warp Records).

"Retirer l'écorce de mes chansons, vous les confier autrement. Les revoir nues & d'un oeil nouveau. Réinventer, toujours réinventer. C'est avec cette volonté que je me suis échappé dans le sud de la France pour concevoir ce disque acoustique, au contact du bois, de la pierre & de la nature. Dans la cave à vin d'une vieille bâtisse, j'ai revisité 12 chansons, sans artifices, au gré du temps, des orages, des sons extérieurs & de l'envie. La guitare sèche, le piano & la voix comme piliers de cette atmosphère acoustique si particulière. Désormais la boucle est bouclée. Ces chansons sont nées il y a plus de 2 ans, elles ont vécu, ont eu plusieurs vies. Les voici aujourd'hui déshabillées de tout, entre vous & moi, comme à l'origine, mais ici, pour se dire adieu." Julien Doré

Après l'album Bach, Little books, le claveciniste poursuit sa collaboration avec le label Arcana avec un double album entièrement consacré à Georg Friedrich Händel. Au coeur du projet, les huit "Grandes suites". Ces chefs-d'oeuvre constituent le premier recueil publié du compositeur et témoignent de sa virtuosité au clavier. Leur diversité caractéristique de styles reflète non seulement le mélange des traditions nationales intégrées par le jeune compositeur, mais aussi son phénoménal talent d'improvisateur. L'intérêt de ces pièces réside également dans leur affinité mélodique et rythmique avec les idiomes du chant et de l'écriture orchestrale, pour lesquels Händel nourrissait un intérêt particulièrement marqué. Des arrangements d'ouvertures et d'airs d'opéra circulèrent dès le début de sa carrière en Angleterre et, dans ses dernières années, il était connu pour interpréter lui-même ses ouvertures au clavier. Corti a conçu un programme mettant en valeur le brillant traitement de l'instrument par le compositeur et a choisi de compléter ces "Grandes suites" par une série de transcriptions réalisées par Händel lui-même et par son propre cercle musical.